Les univers de papier – Les zombies au cinéma

Les univers de papier, c’est une petite réflexion sur quelques bouquins que nous avons dans notre bibliothèque, et leur influence possible sur des univers photographiques. Aucune prétention pseudo intellectuelle ou universitaire en la matière, j’explique juste pourquoi je les aime. 

Le livre du jour : Les Zombies au Cinéma

Euh, c’est qui l’éditeur de ce truc, au fait ?


Les éditions HOEBEKE, maison d’édition française basée à Paris, avec des collections axées photo, illustration, cinéma. Sur les 5 titres consacrés au cinéma, 2 titres sur les zombies, et 1 sur le cinéma d’horreur. Tout sauf un hasard…

 

Et l’auteur, c’est qui, c’est qui ?


Ozzy INGUANZO est un écrivain et réalisateur américain, qui a exercé à peu près tous les métiers depuis le développement jusqu’à la distribution. Dans son CV : collaborations sur la trilogie Spider Man, Green Lantern, le Monde Fantastique d’Oz, Wolverine, le combat de l’immortel… Bon, le cinéma, il connaît.

 

Bon, c’est quoi alors, ce bouquin sur les zombies, Général LaGuarda ?


Les Zombies au Cinéma est un ouvrage consacré à la place occupée par les zombies dans le paysage cinématographique, depuis les premiers morts-vivants issus du vaudou des années 30 aux derniers morts qui marchent des séries télévisées actuelles. L’ouvrage ayant été publié en 2014, il arrête l’horloge à zombie en 2013…

 

Le bouquin, à quoi ca ressemble…

Les Zombies au Cinéma est un pavé de 238 pages, en 23,5cm x 31cm. La couverture est cartonnée et revêtue d’une jaquette, le tout dans les tons verdâtres. avec vernis sélectif. Papier satiné de bonne tenue, avec une profusion de photos et d’affiches de films, souvent pleine page.

Côté texte, vous pouvez libérer les touristes que vous avez kidnappé, on est sur un ouvrage entièrement en français.

 

Le bouquin, c’est quoi qu’il y a dedans……

Outre les nombreuses photos et affiches, l’auteur propose une rétrospective chronologique en 8 étapes.

Le lecteur passera ainsi du « White zombie » de 1932, baigné dans le vaudou haïtien, à l’explosion des séries B, puis l’inévitable Georges Romero bien sur, jusqu’aux jeux vidéos et aux séries télé… Ozzy INGUANZO nous dresse ainsi un panorama assez exhaustif du phénomène zombie, rentre dans certains des films les plus marquants, nous révèle des anecdotes de tournage, introduit les évolutions du public et de l’industrie cinématographique qui marque chaque transformation du phénomène zombie…

Au final, une narration intéressante, entre flow et détail, qui nous fait avancer dans l’ouvrage avec facilité et plaisir.

Bien sur, le point fort du bouquin, ce sont les illustrations. Riches, variées, très bien reproduites, on navigue entre pages constellées d’affiches ou de photos, à de magnifiques pleines pages et double pages. Cet dernières nous permettent d’apprécier à leur juste valeur affiches hautes en couleur et photographies en noir et blanc…

 

Et pourquoi il a atterri dans ta bibliothèque, au fait ?


Le sujet

Bon, le zombie -et plus généralement le gore/trash- est toujours plus ou moins à la mode en photo. Rien de tel qu’un bon retour aux sources pour retrouver la créativité et la force nécessaires au traitement du sujet… et éviter au passage le énième clone d’evil dead, où le sanguinolent est censé compenser l’indigence de l’éclairage.

Les affiches

Les affiches de cinéma et la photo, c’est une grande histoire d’amour que beaucoup trop de photographes négligent. Composition, couleurs, messages délivrés… ou comment en une affiche résumer -voire transcender pour beaucoup de séries B- une histoire qui dure une heure et demie… Vous avez dit source d’inspiration ?


Les photos

De 1932 à 2013, voici une très belle collection de photos de cinéma, de bonne qualité : de quoi apprécier les différences, subtiles ou moins subtiles, entre chaque époque. Le grain, le noir et blanc, la couleur… Un régal pour celui qui sait regarder.

 


Et tu en tires quoi, finalement ?


Adios Instagram spirit

Sur un téléphone, toutes les photos (du moment qu’elles sont bien trafiquées) rendent bien, sont magnifiques et inoubliables pendant au moins une heure.

Sur un bouquin comme ça, vous savez ce que ca vaut, une belle illustration. Et pas pour une heure. Ca dépasse le demi-siècle et ca vous colle encore des frissons…

 

Key to the highway

Eclairages, mise en scène, mise en affiche, jeux d’acteurs, grain et rendu des techniques de l’époque… Le cinéma, c’est le livre de recettes du photographe…

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