Quelles pistes pour 2019…

Voici nos deux derniers bébés de la bibliothèque.

Deux gros pavés qui naviguent entre 220 et 240 pages. Deux livres d’art qui sont beaucoup plus que de simple recueils d’images avec un peu de texte autour…

 

« Les Zombies au Cinéma » est un ouvrage assez exhaustif (il n’y pas tous les films, mais les essentiels sont là), qui s’articule en 1 introduction, 7 chapitres chronologiques et une conclusion… Ca part de « La présentation du mort-vivant », passe entre autres par « L’avènement des Séries B », « La révolution de Roméro », « Jeux vidéo et nouvelle donne », pour conclure par « Les zombies et l’air du temps ».

Chacun des 7 chapitres s’attache à une époque, ses réalisations, ses codes et en décortique les oeuvres majeures. Beaucoup d’illustrations, entre photos de film (sublimes) et affiches de cinéma (cultes) viennent en renforcer le propos.

Attention, il ne s’agit pas ici que lecture mais bien de culture… Appréhender les codes narratifs et photographiques, les transposer et les assimiler, que voila du travail en perspective pour notre département photo.

 

« Lui, années érotiques » aborde la même nécessaire analyse chronologique. Le chapitre 1 pour les années 60, des numéros 1 à 71… Le chapitre 2 traite des années 70, avec les numéros 72 à 191… Le chapitre 3 conclut sur les année 80, et les numéros 192 à 285…

Pourquoi parler de nécessaire analyse chronologique ? Parce que l’analyse et la compréhension de la photo, du cinéma et plus généralement de la culture et contre culture d’une époque, ne peut être correcte et profonde que si l’on intègre ce qui a conduit à les mettre en place. Qui en a semé les graines, pourquoi, comment ? Comment ce qui était réprouvé et censuré est devenu une décennie plus tard sexy et tendance ?

Là aussi, cette analyse année par année est complétée d’entretiens avec les acteurs majeurs de l’époque, et abondamment illustrée par des photos, couvertures, pleines pages. Un régal…

Comme avec les zombies, il s’agit ici aussi de comprendre l’esprit du truc, son évolution, ses codes… L’objectif est d’en ressortir notre propre témoignage, notre ressenti profond… ce n’est pas une interprétation, mais une aventure intérieure. Chaque naufragé, chaque survivant a son histoire, individuelle, unique. Se plonger dans une époque, dans un genre, signifie rire avec ses victoires et saigner avec ses défaites.

En bref, à partir de ces deux ouvrages (ainsi que de leurs cousins qui sommeillent dans la bibliothèque), nous allons étoffer deux univers qui nous tiennent à coeur.

Le grindhouse post-apocalyptique version film noir, avec cet humour sous-jacent et cet  aspect dramatique propres au genre.

La photo de charme années 60-70, déclinée dans les univers connexes de l’époque, rock’n’roll, fetish, métal…

 

 

 

 

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